Fantasy, polar, romance, science-fiction : à quoi reconnaît-on un genre, ses acteurs, ses publics, ses frontières ? Comment un éditeur, une autrice, un bibliothécaire ou simplement un roman acquiert-il une étiquette qui le classe dans une catégorie particulière plutôt qu’une autre ? Passe-t-on facilement d’un genre à l’autre, peut-on les marier, ou les codes sont-ils différents ? En ouverture du festival, nous vous proposons avec nos trois invités une plongée à la découverte de ces « autres » littératures qui se dévoilent à l’occasion d’Alterfictions.

Entre le 2 et le 30 décembre, au théâtre Trois P’tits Tours, auront lieu quatorze représentations d’une pièce hors du commun. Librement adaptée du roman de Lovecraft, l’Affaire Charles Dexter Ward plongera les spectateurs dans un univers tourmenté qui oscille entre le fantastique et l’horreur cosmique. En exclusivité, pour Alterfictions, l’équipe de création du projet vous invite dans les coulisses de cette aventure théâtrale.

Il y a la littérature de genre, et il y a le mauvais genre. Si la première – polar, fantasy, science- fiction, érotisme, etc. – est décriée et dépréciée par les tenants du bon goût, le mauvais genre, lui, est carrément conspué, voire censuré. Les éditions Gore des Alpes et les Nouvelles Editions Humus n’en ont rien à fiche, elles persistent à éditer des récits scandaleux où se mêlent le sang et le sexe, l’horreur et l’insolence. Pourquoi tant d’inconvenance ?

Fondé en 2oo8 par le batteur Jérémie Saugy et le guitariste-chanteur Timmy Schenk, le groupe est né d’une longue amitié et d’une grande passion pour la musique irlandaise ainsi que pour son univers aux parfums houblonnés.

Tout au long de cette dernière décennie, les deux acolytes ont perfectionné leur vision musicale grâce à des formations professionnelles dans les domaines du jazz, de l’ingénierie du son et de la composition au sein des Hautes Ecoles Helvétiques.

Dès 2014, la formation s’agrandit avec l’arrivée de Nina Grisoni, chanteuse et pianiste de profession, qui prêtera au projet sa voix riche et puissante, accompagnée d’élégants traits pianistiques.

En 2o21, c’est finalement le guitariste Josquin Schwizgebel qui rejoindra lajoyeuse troupe pour ornementer follement le répertoire.

Depuis plus d’une décade, The Drunken Leprechauns écument les scènes de Suisse romande pour le plus grand bonheur des fans de musique irlandaise, mais pas seulement ! Ses musiciens de talent savent aussi s’adapter à leur public et proposer un programme teinté de Rock déchirant ou de Pop plus paisible, lorsque l’ambiance le suggère.

A savourer sans modération.